Mesdames, Messieurs, Le Bureau de votre Comité croit de son devoir de vous faire commaître le résultat de ses travaux pendant le trimestre qui s'est écoulé depuis la date de sa constitution jusqu'au 1er mars courant. Pour répondre au but essentiel que vous vous êtes proposé en vous constituant, votre bureau s'est attaché surtout à venir en aide aux hôpitaux militaires de Vienne et de la région en leur fournissant le matériel dont ils ont besoin et en donnant également aux blessés qui sont soignés dans ces hôpitaux les vêtements chauds qui leur sont nécessaires. C'est en effet un excellent moyen de secourir nos soldats que de les équiper pendant leur séjour à l'hôpital, de façon à ce qu'ils emportent lorsqu'ils retournent au front tout ce qui leur est nécessaire pour affronter à nouveau les rigueurs de la campagne. Si nos hôpitaux ont été l'objet principal de notre sollicitude nous n'avons pas cru devoir négliger cependant les soldats qui ont eu jusqu'ici la bonne fortune d'échapper aux coups de l'ennemi. Nous avons donc pensé répondre à vos désirs en secourant ces soldats toutes les fois que quelques-uns d'entr'eux nous ont été signalés particulièrement ou que nous avons pu constater nous même leurs besoins. C'est ainsi que nous nous sommes efforcés de donner des vêtements aux territoriaux du Nord, qui partis de chez eux au mois d'août ou de septembre sous le feu de l'ennemi, n'avaient pû, dans leur hâte à fuir leur pays envahi pour venir combattre pour la France, se munir du nécessaire. Un certain nombre d'entr'eux appelés à tenir garnison à Vienne avant leur départ pour le front avaient bien reçu du régiment les vêtements militaires d'usage, mais malgré le froid ils n'avaient ni tricots de laine ou de coton, ni gants, ni cache-nez ni passe-montagne et la chemise, le caleçon et la paire de chaussettes qui leur étaient remis ne pouvaient suffir à leurs besoins et il fallait au moins les doubler. Nous avons pensé qu'il était de notre devoir de combler ces lacunes et vous allez voir dans quelle mesure nous l'avons fait. Les prisonniers de guerre ne pouvaient non plus nous laisser indifférents et nous avons adressé des paquets de vêtements contenant souvent même des petites friandises à nos compatriotes emmenés en Allemagne et que leur famille ne pouvait secourir, en raison de son indigence. Les réfugiés civil eux-mêmes ont trouvé auprès de nous une aide compatissante et nous avons rempli vis-à-vis d'eux, de leurs femmes et de leurs enfants le devoir de l'hospitalité en distribuant à tous ceux qui se sont présentés des lots de vêtements et de linges destinés à les secourir dans leur dénument. C'est grâce à la générosité de tous que nous avons pu remplir notre tâche. Le public Viennois avec une bonne volonté et avec un sentiment patriotique des plus louables a répondu à notre appel et il nous a apporté abondamment les subsides dont nous avions besoin. Les souscriptions que nous avons recueillies pendant ce premier trimestre ont atteint le chiffre respectable de 44.929,75 fr. Il suffit d'énoncer ce total pour se rendre compte que toutes les bourses se ouvertes pour notre œuvre. La bourgeoisie, les petits commeçants, les fabricants de draps, les industriels, les ouvriers eux-mêmes nous ont apporté leur offrande avec un empressement et une régularité vraiment touchante. Les grandes maisons de draperie de notre ville, MM. Pascal-Valluit et Cie, Bonnier et Fils, François Bouvier, Étienne Frenay, nous ont versé des contributions mensuelles dont le chiffre exact vous sera indiqué par notre trésorier. L'Union de la fabrique Viennoise a versé de son côté une somme importante. Vous verrez tout à l'heure que nos fabricants de draps ne se sont pas contentés de ces versements et qu'ils nous ont apporté en supplément une contribution spéciale importante. La conduite des ouvriers n'est pas moins admirable. Nous recevons d'un assez grand nombre d'entr'eux toutes les semaines ou tous les mois des cotisations provenant d'un prélèvement volontaire qu'ils font sur leurs salaires. Un tel effort mérite d'être cité en exemple et il a droit à un but spécial de reconnaissance et d'éloges. Finalement nous pouvons dire qu'à l'heure actuelle tant sue le travail continuera dans notre ville, nous pouvons compter sur une recette mensuelle d'environ six mille francs provenant pour 4.200 fr. des maisons qui ont été citées plus haut et pour 1.500 à 2.000 fr. des souscriptions du public, sans compter les surprises agréables qui peuvent survenir dans le genre de celle qui s'est produite ce matin. M. Bonnier en son nom et au nom des maisons Pascal-Valluit, Bouvier et Frenay vient de nous faire savoir qu'un versement supplémentaire et inattendu de quatre mille francs nous serait fait ce mois-ci, ce qui portera à environ 10.000 fr. les recettes de mars! Ce n'est pas seulement de l'argent que nous recevons, ce sont aussi des vêtements et des effets de toute nature, tantôt neufs et tantôt usagés, qui nous sont apportés presque chaque jour. C'est aussi, ce qui n'est pas moins précieux, une aide par le travail que nous fournissent avec un dévouement inlassable des personnes appartenant à tous les rangs de la société. Nous devons dire maintenant avec plus de détails ce que nous avons fait de l'argent que nous avons reçu et avec les dons en nature qui nous ont été apportés. Hôpitaux. --Comme nous l'avons déjà dit les hôpitaux militaires de Vienne ont principalement retenu notre attention. Ces hôpitaux sont comme vous le savez au nombre de six, savoir: hôpital complémentaire n° 2 installé dans les locaux du Collège et de l'école Pratique, son annexe qui se trouve à l'École Supérieure de Filles, le dépôt des convalescents devenu aujourd'hui l'hôpital Physiothérapique organisé à l'école Robin, l'hôpital des contagieux qui a son siège dans l'établissement des petites sœurs des Pauvres à Estressin, l'hôpital de Bon Accueil organisé par les soins de la Croix-Rouge. Les blessés et malades qui se trouvent dans ces hôpitaux représentent un nombre moyen de 7 à 800 hommes. D'autre part quelques autres hôpitauxde la région ont été aussi sur leur demande l'objet de notre sollicitude. Ce sont les hôpitaux de Pont-Évêque, celui du Péage de Roussillon et même celui de Saint-Quentin Fallavier. Il est juste de dire qu'en échange des effets fournis à ces formations sanitaires les ouvroirs qui y sont attachés nous ont apporté leur utile collaboration. À ces divers hôpitaux nous avons fourni des couvertures, des draps, des linges pour pansements, des substances pharmaceutiques même, des ustensiles divers et surtout des effets et des vêtements pour les hommes qui s'y trouvent. Nous vous donnerons tout à l'heure l'énumération détaillée de tout ce que nous avons livré. Mais ce n'est pas seulement à l'indispensable que nous avons songé, nous nous sommes efforcés également de procurer quelques douceurs à nos soldats. C'est ainsi qu'à l'occasion de la fête de Noël nous avons tenu à nous associer à l'initiative de quelques personnes généreuses qui ont voulu que les hôtes de nos hôpitaux militaires ne soient pas privés des petites friandises qu'il est d'usage de s'offrir en famille à cette époque de l'année et nous avons fait distribuer dans chacun de ces hôpitaux, à tous les hommes s'y trouvant, un petit dessert composé d'une brioche et d'une mandarine. Dans d'autres circonstances nous avons donné des figues, du chocolat, des cigares et des paquets de tabac, des chataignes et des noix. Nous nous sommes préoccupé aussi d'améliorer quand cela a été possible et nécessaire, le confortable des hommes, leur hygiène et la bonne tenue des salles. C'est ainsi que dans les locaux de l'école Robin alors que le dépôt des convalescents y était installé nous avons fait placer des cloisons en planches pour fermer un grand vestibule ouvert à tous les vents dans lequel cependant couchaient des hommes; Nous avons pareillement fait installer des cloisons pour fermer les les cuisines et les réfectoires placés sous un préau ouvert sur l'une de ses faces. Une dépense de 600 fr. a été engagée de ce chef, mais elle e été réduite dans une notable proportion grâce à la générosité de M. Laurent Florentin qui avait fait les travaux. Nous avons en outre fourni des cuillers, des fourchettes et des gobelets pour l'usage des hommes. Un certain nombre d'éclopés du dépôt étaient logés dans le groupe scolaire de la place de la République et bien que souffrant encore de leurs blessures, ils couchaient sur la paille réglementaire. Nos ressources à ce moment ne nous permettaient pas de songer à leur acheter des lits, nous nous sommes bornés, ce qui a été quand même grandement apprécié par eux, à les pourvoir de paille fraiche et abondante. Quand plus tard le dépôt des convalescents a été transporté de Vienne à la Côte Saint-André et que le médecin-chef GOUJON a songé à installer dans les locaux de l'école Robin devenus disponible un hôpital de Physiothérapie, nous avons cru de notre devoir de nous mettre à sa disposition pour aider à poursuivre la réalisation d'un projet si indispensable à la complète guérison de nos blessés de guerre. Le service de santé prenait bien à sa charge le fonctionnement de ce nouvel hôpital, mail il lui était impossible paraît-il, de le doter des appareils d'électrothérapie et de mécanothérapie nécessaires. Il ne voulait non plus se charger des menus frais d'aménagement intérieur qui pouvaient être à exécuter. On se trouvait en conséquence en présence d'une dépense importante à couvrir. Nous avons alors pris l'initiative d'une souscription spéciale dans laquelle le Comité s'est inscrit pour une somme de mille frances. Sur notre demande, et à son grand honneur, la Fabrique Viennoise nous a versé une somme de 7.200 francs en supplément de ses versements antérieurs et sans préjudice aux cotisations mensuelles, de certains de ses membres, et enfin la Commission administrative des hospices civils de la ville s'est engagée à verser une somme de 2.000 frcs, à la condition qu'après la Guerre les instruments et appareils achetés pour l'hôpital Militaire seraient sa propriété exclusive. Nous avons donc réuni ainsi un total de 10.200 frcs qui a permis la création de l'hôpital projeté. Actuellement il fonctionne et plus de 100 blessés y sont soignés; demain ce nombre sera doublé. Cette dotation spéciale qui est entre les mains de notre trésorier parait bien restreinte pour faire face aux dépenses nécessaires, aussi pour ne pas trop l'entamer nous avons pris à notre charges les dépenses d'aménagement qu'il a fallu faire dans certaines salles; ce sera 350 fr. environ qui nous incomberont de ce chef. De plus M. le médecin chef a réussi à l'origine à se procurer 100 lits, mais le nombre des malades devant être doublé comme nous venons de le dire, il fallait en trouver cent autres, ce qui constituait minima de cinq mille frances. Pour ne pas épuiser d'autant la dotation, ce qui aurait rendu difficile l'achat des appareils, nous avons pris à notre charge la moitié de cette dépense soit environ 2.500 frcs., qui figureront dans les dépenses du second trimestre. C'est donc en somme un total de près de quatre mille frances que nous aurons consacré à l'installation de l'hôpital Physiothérapique, mais nous espérons que vous voudrez bien apprécier avec nous qu'on ne doit reculer devant aucun sacrifice quand il s'agit d'assurer la complète guérison de ceux qui ont combattu pour nous et que nous pouvions faire faire un meilleur usage des fonds qui nous sont confiés. Avant d'en finir avec l'hôpital de l'École Robin, nous croyons devoir signaler l'œuvre accomplie dans cet hôpital par Mme Chantelouve, membre de notre comité. Par ses soins la lingerie a été organisé et créée et elle en assure la direction avec l'attention d'une excellente maîtresse de maison. Non contente de ce rôle, elle s'occupe des hommes comme une véritable mère de famille, veillant à leur santé et à leur bien-être d'une façon incessante. Nous devons remercier Madame Chantelouve pour le bien qu'elle fait et pour l'honneur qui en rejaillit sur notre Comité. Au collège, nous avons participé pour une somme de cent francs à une souscription ouverte par les soins de François Vaganay pour l'achat d'un stérélisateur destiné à la salle d'opérations. De plus nous avons fourni des matériaux et l'étoffe nécessaire pour placer dans chaque salle des rayaonnages munis de tringles et de rideaux destinés à suspendre les vêtements des hommes, de manière à faire régner dans l'hôpital l'ordre et bonne tenue qui y sont indispensables. Une dépense de 300 fr. environ est engagée à ce sujet. Nous avons en outre distribué des crachoirs dans tous les hôpitaux et actuellement nous nous occupons de les doter d'appareils destinés à désinfecter ou au moins à désodoriser les salles. Enfin nous payons des indemnités mensuelles de blanchissage à l'hôpital du collège et à celui des contagieux. Nous avons payé pareille indemnité au dépôt des convalescents pendant le temps, où il a fonctionné à Vienne. Soldats, prisonniers et réfugiés. -- Nous avons eu moins à faire de ce côté, parce que le Comité des Fonctionnaires de l'arrondissement de Vienne s'occupe plus particulièrement des soldats sur le front et des prisonniers de Guerre; d'autres Comités Viennois viennent d'autre part en aide aux réfugiés. Néanmoins nous avons fourni des chemises, des caleçons, des tricots ou des chandails, des chaussettes de laine, des gants, des cache-nez ou des passe-montagne, des mouchoirs de poche, des linges à toilette et des morceaux de savons à 292 territoriaux du Nord qui sont venus en personne se faire équiper à notre ouvroir. De plus sur la demande de leurs parents ou de personnes s'intéressant à eux, nous avons adressé des effets de même nature augmentés souvent de friandises, de menus objets de nécessité et de paquets de tabac à 31 soldats sur le front et à 10 prisonniers. Parmi les soldats secourus se trouvent 6 ouvriers de la maison Bonnier et Fils qui nous a remboursé la valeur des objets envoyés moyennant le versement d'une somme de 25fr. par paquet. En outre, nous nous sommes associés à lœuvre du comité des fonctionnaires en faisant confectionner par nos soins et à nos frais des chaussettes et des chandails avec de la laine qui nous a été remise gratuitement par M. le Sous-Préfet. Dans le trimestre qui nous occupe nous avons déposé à la Sous-Préfecture pour être remis à l'intendance 202 paires de chaussettes et 172 chandails. D'autres fournitures du même genre ont été faites depuis et se continuent encore à l'heure actuelle Quant aux réfugiés, nous avons remis à 26 d'entr'eux, pour eux, leur femme et leurs enfants, des effets le plus souvent usagés mais toujours en bon état cependant. Nous allons vous soumettre maintenant la statistique de nos diverses opérations en distingant entre les objets donnés, ceux achetés et ceux confectionnés par nos soins avec les étoffes et les matières achetées. Nous vous ferons connaître ensuite le détail de nos distributions. Mais auparavant il parait nécessaire de vous dire un mot de notre Ouvroir. Vous savez qu'il est installé à l'Hôtel de Ville même, dans un local mis gracieusement à notre disposition par la municipalité qui nous fournit en plus le chauffage et l'éclairage. M. Merlin filateur à Vienne nous a prêté une machine à tricoter; Mme Pouthon et M. Coquier nous ont remis chacun une machine à coudre. L'Ouvroir est placé sous la haute direction de Mme Genevet, l'une des dames de notre Comité, qui s'acquitte de ces absorbantes fonctions avec un soin, une méthode et une compétence dignes des plus grands éloges. Il comprend une directrice suppléante et une ouvrière, toutes deux salariées, mais si modestement qu'on peut véritablement les ranger au nombre de nos bienfaitrices. Mlle Brenier est d'ailleurs la digne collaboratrice de Mme Genevet et cela suffit à faire son éloge. Des dames de la ville viennent souvent travailler l'après-midi, mais le plus grand nombre de nos collaboratrices font le travail chez elles. Dans le trimestre qui vient de s'écouler nous avons compté 119 personnes qui nous ont apporté leur aide précieuse. Sur ce nombre 24 sont rémunérées aux pièces. Nous avons ainsi payé dans cette période en salaires 259 fr. 75 et en façons 988 fr. 70. Endehors des dames de Vienne qui nous fournissent gracieusement leur collaboration, nous avons trouvé dans plusieurs communes de l'arrondissement, en général auprès de Mmes les directrices d'école et de Mmes les institutrices, auprès également d'autres personnes zélées de ces diverses localités un empressement et un bon vouloir qui ont considérablement facilité notre tâche. C'est à l'Ouvroir que se font tous les lundis à 2 heures les distributions d'effets, en présence des dames du Comité attachées à chaque hôpital. Tout ce qui est remis est estampillé au nom du Comité et à la fin des hostilités les objets qui resteront nous seront restitués pour être attribué aux œuvres de la Ville et aux malheureux, suivant la répartition que vous ferez vous-même. Dans les distributions qui sont faites au vu et au su des représentants de tous les hôpitaux intéressés, nous nous inspirons des besoins de chacun d'eux et du nombre de leurs malades. Voici maintenant la statistique des opérations faites jusqu'au 1er mars courant. Elle est établie d'après la comptabilité de l'Ouvroir appuyée par les factures et reçus qui y sont annexés. (Voir le tableau à la fin de la brochure)
Dans la longue énumération que vous venez d'entendre ne se trouventpas comprises les distributions faites aux réfugiés. Comme notre Comitité a été créé pour les soldats et les blessés, nous n'avons pas cru pouvoir faire profiter ces malheureux des effets confectionnés ou achetés par nous avec des fonds qui ne leur étaient point destinés. Nous nous sommes donc bornés à solliciter le public en leur faveur pour obtenir la remise de vêtements usagés que nous avons ensuite répartis entre ceux qui se sont présentés à nous. Tel est, Mesdames et Messieurs, le compte rendu exact et fidèle de nos opérations dans ce premier trimestre. Dans la période actuellement en cours nous poursuivons avec autant d'ardeur que par le passé l'exécution de notre œuvre. La nécessité pour les hôpitaux de renouveler les draps usagés dont ilsont été pourvus au début, l'augmentation du nombre de lits dans plusieurs de ces hôpitaux, l'utilité qu'il y a à fournir aux hommes des habillements complets pendant leur temps d'hospitalisation, le désir constant que nous avons tous d'améliorer de plus en plus le bien-être des malades et de les équiper de notre mieux au moment du départ, tout cela nous a obligé à engager des dépenses importantes dont vous trouverez l'énumération dans le compte rendu de notre second exercice. Mais si vous voulez bien nous donner votre approbation pour les résultats obtenus, ce sera pour nous un précieux encouragement à mieux faire encore dans l'avenir, si nous le pouvons. Quoiqu'il en soit nous vous demandons de vouloir bien adresser vos plus chaleureux remerciements à tous nos généreux donateurs, au personnel de l'ouvroir, aux dames qui travaillent pour nous, et enfin à celles qui représentent le Comité auprès de chaque hôpital et qui se sont acquitté de leur tâche avec un soin et un dévouement qui ne se sont jamais démentis. Avec de tels concours et de telles coopérations, nous sommes sûrs de pouvoir poursuivre jusqu'au bout notre œuvre de patriotisme et de grande humanité! |