Procès Vaubulon
Défense de Michel FIRELIN
2.447
1690
A Monseigneur
Monseigneur de NOINTEL
Supplie humblement Michel FIRELIN
Exposant que par l'état du procès
il a été justifié que le Père Hyacinthe portait
une haine au feu Sieur de VAUBOULON
et que ce fut lui qui fit résolution de
l'arrêter, ce qui fut fait le 26 9bre 1690,
et au même moment, comme se voit par la
lettre du même jour 26 écrite aux
habitants de Saint Paul par laquelle il leur
mandait qu'il attendait un Commissaire du Roi,
l'ayant fait savoir en France par le navire
nommé Les Jeux dès le mois de 7bre
précédent auquel il remettrait un ?
du cachot avec ? raisons, ce qui prouve
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manifestement que dès le mois de 7bre
1690 il avait fait résolution et était
assuré d'arrêter ledit Sieur Gouverneur
près de deux mois auparavant son
emprisonnement, ce qu'étant il est faux,
sauf correction, que le suppliant fut de la
conspiration par ressentiment des coups
de canne qu'il ne reçut que le 18 8bre
postérieurement à la lettre que ledit Hya
Père Hyacinthe avait écrite par ledit
navire, ce considéré,
Vous plaise, Monseigneur,
ayant à ce que dessus et de ce qui est appris
et prouvé au procès, adjuger au suppliant les
fins et conclusions qu'il apprit au procès
et obliger ledit suppliant de redoubler ses
prières pour ? santé et prospérité.
FIRELIN
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