LE
BUREAU DE POSTE
1868
aux Roches de Condrieu
Pendant la révolution en 1800, un commissionnaire, le citoyen CANTAILLIER, portait au bureau de poste de Vienne les lettres et les paquets du maire et retirait et rapportait ceux adressés au maire et à l'adjoint. Il gagnait 3 francs par mois.
21 novembre 1819
Le maire nomme un piéton communal ; elle ira au bureau de la poste à ?[1] 2 fois par semaine à l'arrivée du courrier, chercher le paquet concernant la commune.
25 octobre 1846
Projet d'établir un bureau de poste à Auberives et d'y rattacher Saint-Prim.
Le conseil municipal :
« a reconnu que la commune n'avait aucune communication avec celle d'Auberives et qu'au contraire elle avait beaucoup de correspondance avec celle de Condrieu. A ces fins, le conseil est unanimement d'avis, vu les relations qu'elle a avec la commune de Condrieu de rester rattachée et d'être desservie par le bureau de poste de Condrieu. »
18 février 1863
Monsieur le président expose qu'il serait question de rattacher la commune de Saint-Prim au bureau de poste de Vienne et l'invite à donner son avis à ce sujet.
Considérant
que le service postal par Condrieu se fait très régulièrement et ne laisse
rien à désirer émet à l'unanimité le vœu que la commune de Saint-Prim
continuât à être desservie comme précédemment par le bureau de poste de
Condrieu.
27 décembre 1868
Monsieur le président expose qu'il serait question de créer un établissement de poste aux lettres aux Roches de Condrieu et d'y rattacher la commune de Saint-Prim.
Considérant
que le nouveau bureau de poste des Roches de Condrieu serait moins éloigné de
la commune de Saint-Prim que celui de Condrieu, qu'il aurait en outre
l'avantage pour les habitants de la dite commune de Saint-Prim de leur éviter
les frais de passage du pont de Condrieu soit pour aller porter leurs lettres à
la poste, soit pour aller en retirer, émet à l'unanimité le vœu que la
commune de Saint-Prim soit desservie par le nouveau bureau de poste des Roches
de Condrieu.[2]
[1] Le lieu n'est pas cité mais il est permis de penser qu'il s'agit de Vienne
[2] Cette situation perdure toujours