LES
ERREURS
Il y a eu des erreurs sur les registres de l'état civil. Certaines personnes n'ont pas été inscrites sur le registre des naissances.
Au moment de leur mariage, on s'est aperçu de l'absence de cette inscription et il a fallu un jugement du tribunal de Vienne pour rectifier l'erreur.
Exemple |
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REVON Joseph |
né en 1813 |
MORIN Françoise |
née en 1827 |
MANTELIN Thérèse |
née le 25 avril 1828 |
GAYVALLET Claudine |
née en 1829 |
BROSSARD Françoise |
née en 1831 |
MANIN Anne |
née en 1835 |
BONNARD Marie |
née le 13 novembre 1839 |
Pour cette dernière le jugement indique « Marie BONNARD, fille
de Jean BONNARD et Marguerite GERIN, cultivateurs à St-Clair, baptisée le 14
novembre 1839 à Saint-Prim où elle est née, n'a pas été inscrite sur les
registres... Elle est indigente ainsi que sa famille, elle ne peut faire réparer
à ses frais cette omission. »
Un garçon a été enregistré comme fille : Alphonse REBATEL a été enregistré sous le prénom de Françoise ! Le tribunal de Vienne a rectifié l'erreur par le jugement du 6 juillet 1843. Il a fallu 4 témoins certifiant qu'Alphonse REBATEL était bien un homme ! qu'il était bien le fils légitime de ses parents, que ceux-ci l'avaient bien élevé comme leur enfant ! Et pourtant il avait fait son service militaire et c'est au moment de son mariage qu'on s'est aperçu de l'erreur.
DÉCLARATION
DE LA NAISSANCE DES ENFANTS
En principe, avant et après 1789, c'est toujours le père qui présente l'enfant et le fait enregistrer. Quand il s'agit d'un enfant naturel, c'est le grand-père qui amène l'enfant, ou une grand-mère, ou une tante et parfois la sage-femme.
A Saint-Prim, une sage-femme Antoinette FORÈS fit
enregistrer tous les enfants nés dès le 10 juin 1827 jusqu'en 1840. Elle arrêta
le 6 avril 1840, elle avait 64 ans. On la retrouva ensuite en 1852 pour 2 déclarations
d'enfants naturels. Ensuite ce sont les pères qui déclarent à nouveaux
leurs enfants.