M. FRANÇOIS-MARSAL

	M. Frédéric François-Marsal a une grande réputation financière dans les milieux ad hoc.
	Administrateur de la Banque de l'Union Parisienne, expert financier près de la Commission
du Traité de Paix, il est à ses heures journaliste et on a lu avec intérêt dans l'Écho de Paris
des critiques sérieuses des clauses financières du Traité de Paix sous la signature: Custos.
	Ancien élève de Saint-Cyr, il était en 1914 commandant de Chasseurs à pied et attaché à
l'État-Major du Général de Castelnau. A la démobilisation, M. Clémenceau l'attacha à son Cabinet.
Il est officier de la Légion d'honneur et décoré de la Croix de guerre.
	La guerre finie, il reprit la direction de la Banque Privée et c'est là qu'en 1920
M. Millerand alla le chercher pour en faire un Ministre des Finances. Il conserva son porte-feuille
sous le ministère Leygues et devint tout d'un coup -le prestige ministériel y fut pour quelque
chose- sénateur du Cantal.
	Son passage au ministère des Finances fut surtout remarqué par des difficultés de tout
ordre, triste héritage de la Crande Guerre, et il n'apparaît pas que M. François-Marsal y ait
trouvé des solutions adéquates.
	Il est inscrit au Groupe de l'Union républicaine et a signé récemment le manifeste du
Parti républicain national aux côtés de M. Millerand.
	L'ancien Président de la République a tenu à récompenser la fidélité de l'homme qui, au
moment de la crise élyséenne de 1924, eut le courage d'accepter la Présidence du Conseil éphémère
qu'il lui offrit: elle ne dura que trois jours.
	Ajoutons que M. François Marsal a des sympathies dans dautres milieux, notamment la Ligue
des familles nombreuses parce quil est père de six enfants.